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Surgissant à nouveau de la terre (2014)

17 singers

10 minutes

Premiered in 2014, october 16th at Imperial Theater of Compiègne

Ensemble Aedes

Conductor : Mathieu Romano. 


Commission : Ensemble Aedes.

Instrumentation : 17 voices

Text by : Hildegarde de Bingen, Guillaume Apollinaire, François Rannou.

Dedication : Mathieu Romano.

Publisher : Éditions Musicales Artchipel









 

Surgissant à nouveau de la terre est une oeuvre sacrée pour choeur de chambre a capella qui met en regard textes en latin comme le O cruor sanguins d’Hildegarde de Bingen et autre Requiem avec des extraits de textes en français de François Rannou, qui rend hommage à son grand père décédé pendant la grande guerre et le poème Carte postale de Guillaume Apollinaire. Sous cet assemblage bancal se dessine l’ossature d’une messe tronquée et uchronique, un champs de ruines post-exotiques.L’écriture vocale y est fragile, tout en intériorité. Elle tente également de figurer une temporalité à la fois suspendue et vive : le paysage est plat et rugueux, construit sur un ostinato ascétique en souffles obsédant et inquiétant. Y surviennent parfois des gestes vocaux violents, comme autant de tentatives désespérées et d’images terrifiantes qui surgissent du plus profond d’une mémoire collective devenant virtuelle.


Surgissant à nouveau de la terre is a new sacred work for a cappela chamber choir facing Latin texts as the O cruor sanguins from Hildegard von Bingen and other Requiem with excerpts in French from François Rannou, which honors his grandfather who died during the Great War and Guillaume Apollinaire’s poem Carte Postale. Under this wobbly assembly one can make out the backbone of a truncated uchronic Mass, a field of post-exotic ruins. The vocal writing is fragile, while interiority. It also attempts to include a temporality both suspended and vivid: the landscape is flat and rough, built on an ascetic ostinato with haunting and disturbing breathings. Violent vocal gestures sometimes occur, as many desperate attempts and terrifying images that emerge from the deepest collective memory becoming virtual.


Piece recorded by Ensemble Aedes on the album Ludus Verbalis vol.3

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