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Kaimami - 垣間見 (2012)

ensemble

10 minutes


Premiered in 2012, december 15th at Kioi Hall in Tokyo.

Ensemble Muromachi, conductor: Hiroaki Takaha. 

Commission: Ensemble Muromachi.

Instrumentation: for traverso, sakuachi, shô, orguan, kokkyu, baroc violin, shamisen, theorb, taiko, baroc double bass, koto 21 strings, viola di gamba.

 

Kaimami est une pièce écrite pour 12 instruments qui fonctionnent à la fois par couples «  instrument traditionnel japonais/instrument baroque occidental »  et en deux groupes distincts et séparés dans l’espace de la scène. Kaimami peut signifier en japonais «  regarder en cachette, à travers…  ». C’est un sentiment et une image prépondérante du Genji monogatari, œuvre littéraire majeure du XIème siècle attribuée à Murasaki Shikibu, qui pose les fondements du roman psychologique, en retraçant les aventures amoureuses d’un jeune prince durant l’époque de Heian. Musicalement, le projet se centre sur la création d’ombres et de lumières entre les différentes sonorités des instruments occidentaux ou japonais, principalement en travaillant sur la fusion des timbres. Quant au dispositif scénique, il est propice au jeu de miroir et autres faux-fuyants entre deux espaces qui se cherchent et qui s’observent, un peu à la manière des amours du Genji.


Kaimami is a piece written for 12 instruments that function both in "traditional Japanese instrument/western baroque instrument" pairs and in two distinct groups separated in the space of the stage. Kaimami can mean in Japanese "to look in secret, through...". It is a sentiment and a predominant image in the Genji monogatari, a major eleventh-century literary work attributed to Murasaki Shikibu, which lays the foundations of the psychological novel by recounting the amorous adventures of a young prince during the Heian era. Musically, the project centres on the creation of light and shadow between the different sounds of the Western and Japanese instruments, mainly by working on the fusion of timbres. As for the stage set-up, it is conducive to the play of mirrors and other evasions between two spaces that seek each other out and observe each other, a little like the Genji's lovers.




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